L’orthodontie chirurgicale combine un traitement orthodontique classique avec une chirurgie des mâchoires. Cette approche devient nécessaire lorsque les dents seules ne peuvent pas corriger le problème. En effet, dans certains cas, les bases osseuses, c’est-à-dire les mâchoires, présentent un déséquilibre qui empêche l’occlusion dentaire de fonctionner normalement.
Les orthodontistes proposent cette solution lorsque les mâchoires du haut et du bas ne s’alignent pas correctement malgré une bonne disposition des dents.
L’intervention permet alors de repositionner les mâchoires, tandis que l’orthodontie prépare les dents pour s’y adapter.
Ce traitement vise à améliorer la fonction masticatoire, la respiration, la phonation, et dans de nombreux cas, à restaurer une harmonie faciale. Il s’adresse aussi bien aux jeunes adultes en fin de croissance qu’aux adultes de tout âge.
Un traitement orthodontique chirurgical peut être envisagé dans plusieurs situations :
Ces signes peuvent nuire à la qualité de vie et parfois affecter la santé générale. Lorsqu’un décalage squelettique persiste malgré la pose d’un appareil, seule une chirurgie peut permettre de rétablir un fonctionnement équilibré.
L’orthodontiste évalue l’ensemble des paramètres fonctionnels, esthétiques et psychologiques pour proposer la solution la plus adaptée.
La première étape consiste à réaliser un bilan approfondi. L’orthodontiste examine la position des dents, des mâchoires, et les proportions du visage. Il recueille des radiographies, des photos et des empreintes dentaires.
Dans certains cas, une modélisation en 3D permet de simuler le repositionnement des mâchoires et de mieux expliquer les étapes au patient. Ce diagnostic partagé entre l’orthodontiste et le chirurgien est essentiel.
L’orthodontiste place des bagues ou propose des aligneurs pour aligner les dents sur chaque mâchoire. Cette préparation vise à mettre les dents en bonne position osseuse, même si cela accentue temporairement le décalage visible entre les mâchoires.
Cette phase dure entre 12 et 18 mois. Elle prépare l’intervention et assure un résultat stable par la suite. Des rendez-vous réguliers permettent de suivre l’évolution et de faire les ajustements nécessaires.
Le chirurgien pratique l’intervention à l’hôpital, sous anesthésie générale. Il repositionne les mâchoires à l’aide de guides conçus sur mesure. Les incisions se situent à l’intérieur de la bouche, ce qui évite toute cicatrice externe.
Il peut intervenir sur la mâchoire du haut (ostéotomie maxillaire), celle du bas (ostéotomie mandibulaire), ou les deux. Des plaques et vis en titane assurent la fixation des os.
L’hospitalisation dure entre deux et cinq jours. Pendant cette période, le patient bénéficie d’une surveillance et de soins adaptés.
Quelques semaines après l’opération, l’orthodontiste reprend le traitement pour finaliser le positionnement des dents. Cette étape permet d’obtenir une occlusion précise et durable.
Elle dure entre 6 et 12 mois. L’équipe assure un suivi attentif pour stabiliser le résultat et accompagner le patient dans les suites post-opératoires.
L’orthodontie chirurgicale permet souvent de retrouver un confort de vie oublié. Elle corrige les difficultés à mastiquer, à respirer ou à parler. Elle réduit aussi les douleurs articulaires ou musculaires, parfois présentes depuis l’adolescence.
Le visage retrouve un équilibre naturel. Ce changement, subtil ou visible selon les cas, peut renforcer la confiance en soi, sans pour autant dénaturer les traits du patient.
Certains patients notent également une amélioration du sommeil, de la posture ou de la digestion. Le traitement agit donc sur plusieurs plans, bien au-delà du simple alignement des dents.
Ce traitement demande du temps et une grande implication. L’équipe soignante s’engage à accompagner le patient à chaque étape. Elle prend le temps d’expliquer les procédures, d’écouter les doutes, et d’adapter les soins.
Des rendez-vous réguliers créent un cadre rassurant. Chaque consultation est l’occasion de poser des questions, de comprendre les changements et d’anticiper les étapes suivantes.
Pour les adolescents ou les adultes anxieux, cette relation de confiance joue un rôle central. Elle réduit le stress et favorise une meilleure adhésion au traitement.
Oui, une gêne existe après l’opération, mais les antalgiques la soulagent efficacement. Le gonflement du visage diminue progressivement en quelques jours.
Il faut prévoir entre deux et trois semaines d’arrêt. Ce temps permet de récupérer sans difficulté et de respecter les consignes post-opératoires.
Non, pas tout de suite. Vous devrez commencer par une alimentation liquide, puis mixée. La reprise des aliments solides se fait progressivement, selon les conseils du chirurgien.
Oui, le profil peut se transformer. Le menton peut se réaligner, la mâchoire se repositionner. Ces changements visent à retrouver une harmonie naturelle, sans exagération.
La chirurgie s’effectue à partir de la fin de la croissance, en général vers 17 ou 18 ans. Avant cela, un suivi orthodontique peut préparer le terrain.
Oui. Le maintien passe par une phase de contention (fils collés ou gouttières de nuit). L’orthodontiste en assure le suivi pour éviter toute récidive.
Oui, après quelques jours. La parole peut être modifiée temporairement à cause de l’enflure ou de la gêne, mais elle revient vite à la normale.
Non. Même un décalage modéré peut justifier une prise en charge chirurgicale si le retentissement fonctionnel est important.
Si vous ressentez une gêne au niveau des mâchoires, des difficultés à mastiquer ou à respirer, ou si vous vous interrogez sur l’équilibre de votre visage, il est possible d’en parler avec un professionnel.
Le Cabinet d’Orthodontie et Pédodontie La Native, situé à Aix-en-Provence, vous propose un accompagnement bienveillant et complet pour évaluer votre situation et envisager une solution sur mesure.
Prenez rendez-vous en ligne pour bénéficier d’un premier bilan personnalisé et commencer, si nécessaire, un parcours structuré vers plus de confort et d’équilibre.