L’orthodontie précoce correspond à un traitement initié entre 4 et 9 ans, avant que toutes les dents définitives ne soient présentes. Cette approche permet de détecter certains troubles du développement bucco-dentaire dès l’enfance.
Le chirurgien-dentiste peut ainsi intervenir pour accompagner la croissance des mâchoires et limiter l’aggravation d’éventuelles anomalies.
Ce type de traitement vise d’abord un bon équilibre fonctionnel. Il favorise un développement harmonieux de la mâchoire, de la langue, des lèvres et des dents.
Cette coordination soutient la respiration nasale, la mastication et la déglutition. Une prise en charge précoce permet aussi d’éviter ou de simplifier un traitement plus tardif.
Les mâchoires grandissent rapidement entre 4 et 10 ans. Lorsqu’un déséquilibre s’installe, il modifie la croissance faciale et gêne les fonctions orales. En intervenant tôt, le praticien guide cette croissance vers un schéma plus équilibré.
Par exemple, un palais trop étroit entraîne souvent une respiration buccale, une mauvaise posture de la langue ou des troubles du sommeil.
En élargissant le palais à l’aide d’un appareil, on améliore la respiration, l’alignement des dents et parfois même la concentration ou la qualité du sommeil.
Ces signes ne nécessitent pas tous un traitement. Toutefois, ils justifient une consultation pour évaluer la situation.
L’orthodontie précoce remplit plusieurs fonctions essentielles.
Chez certains enfants, les mâchoires ne se développent pas de manière symétrique. L’orthodontiste agit alors pour encourager un développement plus régulier. Par exemple, il peut utiliser un appareil qui stimule la mâchoire inférieure lorsqu’elle reste en retrait.
La langue, les lèvres et les joues influencent la croissance du visage. Si l’enfant avale mal ou respire par la bouche, ces fonctions perturbées désorganisent l’ensemble du système. L’orthodontie contribue à rétablir un fonctionnement sain.
Lorsque les dents définitives n’ont pas encore fait leur éruption, le praticien peut anticiper un manque de place. Il agit alors pour créer un environnement favorable à leur positionnement.
Les appareils d’orthodontie peuvent décourager la succion du pouce ou repositionner la langue. L’enfant trouve ainsi plus facilement un nouvel équilibre fonctionnel.
Le choix de l’appareil dépend des besoins de l’enfant et de son âge. Le praticien privilégie toujours des dispositifs simples et bien tolérés.
Il propose parfois :
Les enfants s’adaptent rapidement à ces appareils, car le praticien les conçoit sur mesure. Le port se fait souvent la nuit ou quelques heures par jour, selon les indications.
Non, les enfants ressentent rarement une douleur importante. Ils peuvent percevoir une sensation de pression dans les premiers jours, surtout en mangeant. Cette gêne disparaît en quelques jours. Grâce à un accompagnement adapté, l’enfant comprend l’utilité du traitement et s’y engage plus facilement.
La durée dépend du trouble corrigé et de la coopération de l’enfant. En général, un traitement d’orthodontie précoce dure entre 6 et 18 mois. Le praticien prévoit des contrôles toutes les 6 à 8 semaines pour ajuster l’appareil et vérifier les progrès.
Une fois cette phase terminée, il assure un suivi annuel jusqu’à l’éruption complète des dents définitives. Dans certains cas, il propose un second traitement à l’adolescence, plus court et plus ciblé grâce à la première intervention.
Non, seuls certains enfants ont besoin d’un traitement précoce.
Le praticien prend cette décision après un examen clinique et une analyse de la croissance.
Dans de nombreuses situations, il préfère surveiller l’évolution sans intervenir immédiatement.
Cependant, si un traitement s’impose, mieux vaut agir tôt. La croissance osseuse reste malléable, et les appareils ont un effet plus rapide qu’à l’adolescence.
L’idéal reste de consulter entre 5 et 7 ans. À cet âge, on peut déjà détecter un décalage dans les mâchoires ou une mauvaise posture linguale. Même sans symptômes, le professionnel vérifie que tout évolue correctement. Il recommande ensuite une simple surveillance ou propose un traitement si nécessaire.
Dès 4 ou 5 ans, si le praticien identifie un déséquilibre marqué, il peut proposer un traitement adapté.
Dans certains cas, oui. Le traitement précoce facilite les soins à l’adolescence et évite des complications. Il ne les remplace pas toujours.
Oui, la respiration buccale peut signaler un trouble fonctionnel ou anatomique. Elle justifie une évaluation orthodontique.
Souvent, oui. Mais certaines situations nécessitent un appareil fixe pour obtenir un résultat durable. Le praticien choisit toujours la solution la plus adaptée.
Le Cabinet d’Orthodontie et Pédodontie La Native, installé à Aix-en-Provence, propose un suivi attentif aux enfants dès leur plus jeune âge.
L’équipe accueille chaque famille avec bienveillance, en prenant le temps de comprendre les besoins de l’enfant et les attentes des parents.
Le cabinet vous invite à prendre rendez-vous en ligne pour une première consultation. Ce moment d’échange permet de poser toutes vos questions et de construire un suivi adapté à la croissance de votre enfant.